Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Voisin C6, voiture de course de 1923
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La Voisin C6, cette voiture Voisin C 6 de course ancienne fut fabriquée de 1923 à 1923 en 1 motorisation d'une cylindrée de 1.9 L présentant une puissance de 75 ch cette Voisin C6 a été produite en 4 exemplaires.
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1922, interprétant judicieusement le réglement, Gabriel Voisin avait brillament remporté l'épreuve de tourisme du Grand Prix de l'Automobile Club à Lyon. Mais sa méthode n'avait visiblement pas été appréciée par les autorités et pour 1923 de nouvelles règles interdirent les voitures profilées.
Se sentant directement visé par ces mesures, Voisin, après avoir vertement exprimé son opinion quant au dit réglement, annonce qu'il engagera sa marque dans l'épreuve de vitesse, plus libérale. Il a à peine six mois pour élaborer une voiture compétitive et la chose n'est pas des plus aisée. En effet, la marque ne dispose pas du moteur 2 litres imposé, il faudra donc composer avec les différents éléments disponibles pour arriver à la cylindrée requise, et un moteur sans soupape n'est pas idéal pour obtenir les chevaux nécessaires à ce genre de course.
Pour loger ce moteur, il demande à André Lefèbvre de lui dessiner une voiture légère et aérodynamique afin de pallier au manque de puissance. Est-ce l'urgence de la création ou le défi à relever ? Toujours est-il que le résultat est extraordinaire, qui peut imaginer en voyant la Laboratoire qu'elle a été conçue en 1923 ? Première voiture à châssis, monocoque, elle est construite autour d'une structure en frêne, ses panneaux de carrosserie cloués sur le bois, elle a un profil en aile d'avion et un fond plat. Sa voie arrière de seulement 75cm, permet de supprimer le différentiel et de gagner du poids, à noter qu'elle fut même réduite à 50cm lors des essais mais la voiture perdait sa stabilité en virage.
Le moteur 2 litres est, malgré la légèreté de l'ensemble, soumis à rude épreuve et pour en améliorer le refroidissement on lui ajoute un accélérateur de circulation d'eau, qui est actionné au delà de 50 km/h par le biais d'une hélice. On remarque également un curieux volant permettant de dégager le champ de vision du pilote. Mais cette débauche technologique ne permettra pas aux quatre Voisin engagées de briller en course, le manque de puissance est un handicap insurmontable face aux voitures adverses, Bugatti par exemple, engagé à Tours avec ces étranges Type 32.
De plus la fiabilité n'est pas au rendez-vous et c'est l'échec. Une seule des voitures finira l'épreuve, pilotée par A. Lefèbvre à la cinquième place, terminant plus d'une heure après le premier. Les Laboratoires ne seront plus vues en compétition, sauf à Monza la même année, et l'une d'elles ensuite, dans quelques courses de côtes équipée d'un 4 litres d'origine C5.
C'est en 1992, que la cinquième Laboratoire apparait, construite pour la commémoration du Grand Prix de Tours, la voiture est exposée début 1993 à Rétromobile sur le stand annonçant l'évènement. Son incroyable modernité surprend toujours, d'autant que lors de ce salon, on peut la comparer avec quelques unes des survivantes de l'épreuve, présentes elles aussi. Bien que très efficaces et puissantes, elles n'en n'ont pas moins un air affreusement banal.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Voisin ", France 1919 - 1939.
La société anonyme des aéroplanes Gabriel Voisin ayant son siège à Issy-les-Moulineaux- près de Paris, commença à fabriquer des automobiles, en 1919, sous la marque "Avions Voisin", après s'être consacrée pendant la Première Guerre mondiale à la construction en grande série d'appareils de bombardement.
En 1918, voisin commença de préparer la reconversion de ses usines, mais, faute de temps et d'une connaissance suffisante de la technique automobile, il préféra acquérir une étude complète de quatre prototypes déjà longuement essayés.
Dés le mois de juin 1918 commencèrent les travaux préparatoires à la production en série et, le 5 février 1919, le premier châssis de construction Voisin accomplit ses premiers tours de roues.
En 1920, un millier de C 1 sortirent d'lssy-les-Moulineaux, destinées au marché français comme à l'exportation, Voisin décida de perfectionner le moteur sans soupapes et augmenta les régimes d'utilisation en adoptant des rapports volumétriques supérieurs à la normale de l'époque : il parvint à donner aux, C 3 et C 5 dotées du même moteur, une puissance de 100 ch environ.
Le type C 5 avec 3,34 m d'empattement, contre 3,57 m pour le type C 3, constituait, habillé d'une caisse légère, une excellente voiture de sport, qui resta en production jusqu'en 1927.
Cette série de voitures, acceptées par !es Mines pour 18 ou 23 ch selon leur regime, fut rapidement complétée par une petite 8 HP 4 cylindres, presentée en 1911 et designée C 4.
Ces petites voitures, les plus soignées de leur catégorie, reçurent des freins avant en 1923. La C 4 disparut en 1926 et fut remplacée par la C7, une 10 HP à quatre cylindres, 67 x 1 10 mn, de 40 ch environ.
Ces petites Voisin connurent un grand succès.
Gabriel Voisin avait ètudié une voiture de très grand luxe, à l'instar de nombreux constructeurs de l'immédiat aprés-guerre.
Il s'agissait d'une 12 cylindres en V sans soupapes, étudiée dès décembre 1919 et désignée C 2.
La C 2 ne fut jamais commercialisée en raison de son prix de revient, mais nombre de ses détails de construction réapparurent ensuite sur d'autres modèles Voisin.
En 1926, la production fut entièrement renouvelée.
Le modèle C 4 fut remplacé par le C 7 de 1 550 cm3 d'une puissance de 40 ch à 4 000 tr,/mn, le servofrein Dewandre, monté sur option, équipa par la suite tous les modèles de série.
La C 7 fut la dernière 4-cylindres Voisin.
C'était l'époque où commençait la vogue du moteur à six cylindres, auquel le constructeur resta obstinément fidèle jusqu'à la fin de son activité, exception faite de la 12-cylindres en V présentée sous l'appellation de C 18 (1929), et de la V 12/L (1936).
La C 18, 22 ou 28 HP, désignée Diane, produite jusqu'en 1933, avait une cylindrée de 4 L, portée ensuite à 6 L grâce à l'augmentation de l'alésage.
Sa puissance dépassait, en première version, 100 ch. Au mois de septembre 1930, une voiture équipée de ce type de moteur établit le nouveau record mondial des 50 000 km à la moyenne de 119,857 km/h à Montlhéry.
C'est en 1930 que Voisin présenta les versions surbaissées de la C 18 à moteur V 12 et de la C 16 à moteur 6 cylindres de 33 HP, respectivement désignées Sirocco et Simoun, qui demeurent peut-être les plus caractéristiques de ses créations.
A la même époque, des essais de traction avant furent également effectués avec un prototype muni d'un propulseur V 8 de 3 litres.
La direction technique fourmillait d'idées nouvelles, moteur en étoile, roues en losange, voiture à vapeur, etc..
Ayant épuisé les châssis en stock, les nouveaux propriétaires de la société Voisin furent dans l'incapacité de tenir leurs engagements vis-à-vis de Gabriel Voisin, qui, après de longs procès, perdit en 1938 le contrôle de l'affaire.
Dans l'impossibilité de reprendre pied sur le marché automobile, il vendit ses parts à Paul-Louis Weiler, président de la société Gnôme et Rhône, proche des usines Voisin.
Le fondateur de la firme évincé, la société survécut péniblement jusqu'en 1937, en équipant les châssis restant en usine de moteurs américains Graham 6 cylindres à soupapes latérales.
En 1945, à la suite de la création de la SNECMA, la société Voisin frit intégrée au nouveau groupe nationalisé, mais malheureusement les moyens financiers commençaient à faire défaut, au point que Gabriel Voisin fut obligé de céder, en 1947, ses parts à un groupe belge.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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